COMPAGNIE NO GRAVITY

No Gravity est une compagnie de danse et de spectacle vivant, fondée par Emiliano Pellisari et qu’il dirige avec Mariana Pellisari.

La compagnie No Gravity abolit les frontières entre les différents arts de la scène pour créer des spectacles extraordinaires, merveilleux et multidisciplinaires, s’inspirant de l’art de la Renaissance italienne et de l’art baroque.

Beauté, rêve, émerveillement, illusion, amusement sont les clés de la poétique de No Gravity.

Subventionné par le Ministère de la Culture italien, No Gravity présente chaque année ses spectacles dans les théâtres les plus importants, en Italie (Rome, Milan, Venise) et à l’étranger.

Les critiques rivalisent de créativité pour interpréter les spectacles de la compagnie. Certains ont parlé d’acrobatie, de cirque, d’autres de théâtre magique, d’autres de danse illusionniste. Personne n’a jamais réussi à classer l’art de No Gravity dans une catégorie précise.

La scène

Les spectacles No Gravity se déroulent dans un espace scénique conçu par Emiliano Pellisari en 2005. C’est un jeu d’anamorphoses qui reprend la tradition des machines théâtrales illusionnistes de la Renaissance (Léonard de Vinci) et du Baroque (Buontalenti, Kircher). Les danseurs se déplacent sur le plan horizontal de la scène et sont en même temps réfléchis par un grand miroir créant un plan vertical qui apparaît devant le public. Les deux plans, horizontal et vertical, reliés au moyen d’une technique chorégraphique originale, s’offrent en même temps à la vision du spectateur, créant un espace théâtral unique et unique où les règles de la physique sont inversées.

Les artistes

Les danseurs ne dansent pas mais exécutent des mouvements sur scène selon une grammaire chorégraphique précisément indiquée par Mariana Pellissari : ni classique ni contemporaine. Mariana, leader de la compagnie, est accompagnée d’un groupe de danseurs à qui elle a appris la technique spécifique No Gravity. Mouvements géométriques, actions parfaites. Ce sont des corps humains qui agissent dans l’espace, créant dessins et symboles.

Dans les spectacles No Gravity, le design de la lumière, de la musique et de l’illusion se confond avec la danse, l’athlétisme de cirque et le mimétisme.

La presse

« Emiliano Pellisari conçoit des spectacles au style inclassable, où l’esthétisme le dispute à la danse et à l’acrobatie. Ses interprètes paraissent surgir de tableaux anciens pour prendre vie dans des jeux de lumières et d’effets stupéfiants, et composer dans l’espace des performances à peine imaginables… »

« Il ouvre grand les portes de l’imagination, là où règnent les arts et les techniques qui touchent au merveilleux, à la grâce… »

« S’il n’est pas danseur lui-même, Emiliano Pellisari possède une stupéfiante imagination qui lui permet de concevoir des chorégraphies jamais vues. »

« Emiliano Pellisari, tel un peintre, chorégraphie, dessine le mouvement avec un style immédiatement identifiable. »

« Emiliano Pellisari, l’homme aux danseurs volants, est encore méconnu en France. Cela ne devrait pas durer tant son travail de corps en mouvement dans les airs fascine, relève de la magie. Son travail si particulier est à mi-chemin entre la danse, l’acrobatie aérienne et le théâtre d’image. »

« Inclassable, Emiliano Pellisari fait littéralement voler ses interprètes, assimilant le rêve à la réalité. La beauté du spectacle étreint les spectateurs qui se laissent irrésistiblement emporter par la grâce des corps comme libérés de l’apesanteur et la force des images … Fascinant ! »

« Créateur de spectacles à succès et auteur de performances pour des événements internationaux, Pellisari est un chorégraphe au renom grandissant, un magicien de la scène avec un style unique hérité du théâtre de la Renaissance et du baroque avec les inventions mécaniques.»

Emiliano Pellissari, directeur artistique et chorégraphe

La direction artistique de No Gravity est assurée par Emiliano Pellisari, en collaboration avec Mariana Porceddu.

Emiliano Pellisari, comme l’a écrit la célèbre journaliste Vittoria Ottolenghi, “n’est pas seulement un chorégraphe mais un architecte des corps”. Pellisari est un artiste aux multiples facettes et ses activités vont de la chorégraphie à l’écriture, de la conception d’éclairages à l’ingénierie théâtrale. Son activité relève à la fois de la tradition de la Renaissance, de la philosophie et de la science. Le cursus d’Emiliano Pellisari mélange des études humanistes et un long apprentissage du théâtre et du cinéma.

Emiliano Pellissari est un grand connaisseur du théâtre fantastique de la Renaissance et des inventions mécaniques du XVIIe siècle dont on trouve des réminiscences dans son œuvre. Et l’on comprend que cette passion, source d’inspiration est à l’origine de cette approche si particulière et onirique de l’art de la danse.

Au décès de son père, le journaliste et écrivain Nanni Filippini, le jeune Emiliano est obligé d’arrêter ses études de philosophie et commence à travailler comme menuisier, plombier et électricien… Il devient un véritable artisan au service du théâtre.

C’est alors qu’Emiliano s’investit dans ses propres créations théâtrales et commence à travailler comme metteur en scène. Il conçoit et crée la technique No Gravity et s’engage dans cette nouvelle voie artistique avec le spectacle «Daimon Project« présenté au Centre international de l’art à Moscou en 2005. En 2008, il rencontre la jeune danseuse Mariana Porceddu, désormais chorégraphe de la compagnie et partenaire dans la vie.

Jusqu’à 35 ans, je possédais plusieurs talents, mais ils étaient tous éparpillés, et parfois en conflits les uns avec les autres. Menuiserie, philosophie, divers métiers manuels … Emiliano touche à tout. Un jour, je suis tombé sur un plateau par hasard. En un mois et demi, je suis devenu directeur de théâtre. C’était la chose la plus naturelle et la plus simple du monde. Toutes mes capacités y étaient enfin réunies.

Mariana Porceddu

Mariana Porcedu, diplômée de l’Académie nationale de danse de Rome en 2004, a suivi des cours de danse classique et contemporaine. En 2005, elle rejoint la compagnie Danza Prospettiva de Vittorio Biagi (Opéra de Paris, Balletto Di Lyon, Ballet du XXe siècle de Béjart, Teatro Massimo di Palermo …), où elle danse Savor Mediterraneo, Don Giovanni, Mujeres, les femmes et Picasso, quelques chorégraphies tirées de La mia Sherazade. Les années passées avec le chorégraphe Vittorio Biagi constituent une expérience de formation fondamentale et laisseront une trace indélébile.

En 2008, Mariana rejoint la compagnie d’Emiliano Pellisari en tant que danseuse.

En 2009, Mariana devient assistante chorégraphe. Depuis 2010, elle signe toutes les chorégraphies de No Gravity avec Emiliano Pellisari. Son travail pour la compagnie a permis de codifier la technique chorégraphique conçue par Pellisari, apportant complexité et structure au mouvement et au geste, en une synthèse complète de toutes les techniques académiques de danse classique, moderne et contemporaine.

Le couple Pellisari/Porceddu assume tous les rôles de la compagnie, depuis l’entretien des costumes jusqu’à l’administration, en passant par la logistique et l’organisation.

Maria a été professeur dans diverses écoles de danse et d’art dramatique. Elle a été l’invitée d’honneur de plusieurs concours de danse dans la région du Latium, ainsi que juge lors de concours de danses académiques.

Emiliano et Mariana ont deux enfants, Aria et Faber, qui les suivent dans le monde entier.

LES SPECTACLES

DE L’ENFER AU PARADIS

 (Divina Commedia)

  • Chorégraphie : Emiliano Pellisari & Mariana Pellisari
  • Danseurs : Mariana Pellisari, Eva Campanaro, Francesco Saverio Cifaldi, Giada Inserra, Leila Ghiabbi
  • Scénographie, accessoires, costumes, lumières : Emiliano Pellisari
  • Arrangements musicaux : Mariana Pellisari

Les femmes et les hommes, terrestres et divins, mortels et immortels, qu’évoque Dante dans la Divine Comédie ne sont pas des corps. Mais des intelligences, des souvenirs, des visions, des désirs, des idées : des âmes. Et les âmes ne pèsent pas.

Cette intuition physique et poétique est le point d’appui à partir duquel prend littéralement son envol l’installation d’Emiliano Pellisari. Grâce à la récupération des techniques scéniques et illusionnistes également chères au théâtre baroque, ses danseurs, acrobates et comédiens rendent cette recréation du voyage de Dante tout à fait crédible, chant après chant.

De l’Enfer au Paradis le voyage se dématérialise de plus en plus : si l’on identifie au début les références, jamais réalistes toutefois, elles deviennent peu à peu moins évidentes. Les choix musicaux suivent un cheminement identique, perdant également du poids, jusqu’à atteindre l’essence de la production contemporaine, filtrée par une utilisation jamais envahissante, jamais redondante de l’électronique, toujours fonctionnelle à la dramaturgie du spectacle.

LA PRESSE EN PARLE

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Tout simplement génial. Accueillis par une musique obsessionnelle, des percussions, des synthétiseurs, les danseurs semblent sortir des flammes de l’enfer. Nous restons déplacés, désorientés. Nous ne comprenons pas comment il est possible de donner vie à la magie, à cette magie qu’Emiliano Pellisari et Mariana Porceddu parviennent à réaliser avec leurs chorégraphies.

Gianfranco Falcone – Espresso 2021

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Sur scène six danseurs bougent, volent dans l’air et créent des figures irréelles! Inspiré par les merveilles du théâtre baroque et soutenu pas les ressources technologiques actuelles Emiliano Pellisari, auteur de cette performance totale, est l’inventeur d’un art chorégraphique, au carrefour de la magie, de l’illusion et du cirque. Ses danseurs, sans force de gravité, flottent dans l’air au rythme de la musique qui va du rock au classique. Inspiré des chants les plus célèbres de Dante, embarquant Escher et Magritte dans leur univers surréaliste, Pellisari emporte son public dans une rêverie d’une beauté extraordinaire.

Anne-Catherine Sutermeister – Directrice de La Manufacture Théâtre Losanna

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Un travail totalement insolite, stupéfiant d’imagination ; le but recherché est indéniablement de générer le merveilleux mais, de surcroît, le spectacle repose entièrement sur la gestuelle des corps et sur une machinerie complexe dénuée de tout élément virtuel ou technologique ; seule subsiste la lumière qui s’infiltre en diagonale sur un noir permanent comparable aux plans de fond des tableaux de Caravage.

Antonio Audino – Del Teatro.It

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ARIA

Aria est né de la collaboration de No Gravity avec l’Ensemble Roma Barocca dirigé par le maestro Lorenzo Tozzi en 2013. Le programme musical a été conçu par Emiliano Pellisari en collaboration avec Mariana Porceddu et le cabinet de conseil musical de Lorenzo Tozzi. La musique a été adaptée aux scènes par Mariana Porceddu qui a directement suivi l’arrangement musical en collaboration avec les musiciens.

Le spectacle Aria met en scène 2 chanteurs : une soprano et une sopraniste. L’ensemble musical est composé de 2 violons, un théorbe, un violoncelle et une flûte à bec.

 

A la frontière du merveilleux et du fantastique

Un spectacle avec des corps en suspension dans l’espace, des musiciens en suspension dans l’air, des airs du passé et des corps d’aujourd’hui qui se livrent un combat complexe contre l’inertie, le raisonnable, l’évidence. Une dimension onirique, surréaliste, fantastique, irrationnelle, purement visuelle soutenue par un choix des pages du répertoire baroque parmi les plus célèbres.

Le but de l’art baroque était de créer, avec un peu d’imagination, un monde plus fascinant que celui de la réalité, perceptible de manière sensible (une synesthésie entre la vue et l’ouïe) avant le mode intellectuel.

Dans le contexte de la poétique des « merveilles » si bien définie par Marino, la virtuosité était un encouragement majeur pour délimiter ce monde fantastique avec celui de la réalité ; la virtuosité vocale, mais aussi théâtrale. Le merveilleux baroque, enfanté dans les fastes de l’opéra italien, révèle plusieurs facettes. Etonnant est précisément l’esprit, l’émotion à la fois sensorielle et mentale que l’art baroque cherchait à éveiller. Toute la musique de l’époque était hédoniste et virtuosité, pour le plus grand plaisir des yeux et des oreilles.

Les effets musicaux et chantés, l’utilisation d’une machine au sein d’une scénographie sophistiquée contribuent au succès du spectaculaire merveilleux, dont Aria est le fruit.

 
Le baroque revisité – un spectacle aux entrées plurielles et aux perspectives croisées

Après avoir magnifié la rencontre entre chanteurs, danseurs et musiciens dans des formes théâtrales proches de celles du temps de Monteverdi ou Pergolese, Emiliano Pelisarri pour qui la tradition ne va pas sans création se passionne aujourd’hui pour le Baroque, style savant et sophistiqué.

Le merveilleux de l’époque baroque avait pour dessein de distraire le public, à la fois dans les sujets traités et dans la manière de les représenter sur scène. Fidèle à ce concept, le merveilleux d’Emiliano Pellisari est un vrai monde, mais qui n’existe pas et l’impossible est représenté comme possible.

Aria témoigne d’une créativité nourrie de l’atmosphère fantastique du théâtre de la Renaissance et de la complexité visuelle des inventions mécaniques du 17e siècle. Ce n’est pas un hasard. A la fin du 17e siècle, Venise est le cœur musical de l’Europe. C’est aussi l’endroit où, tout comme à Rome et Florence, l’art du baroque fascine dans les théâtres. Pour un tel projet, Emiliano se devait de trouver des œuvres à la hauteur. Treize tableaux vont mettre à l’honneur celles de Giacomelli, Pergolese, Monteverdi, Vivaldi etc.

 

Le projet artistique

Le baroque italien est une période féconde et célèbre dans le monde qui a produit des univers extraordinaires que les techniques d’Emiliano Pellisari exaltent aujourd’hui à l’infini. L’Italie, à l’époque, produisait des spectacles dans toutes les cours européennes que l’on appelait ” le Théâtre des Merveilles “.

L’idée de la production était de dépoussiérer le théâtre lyrique pour le rendre plus accessible au jeune public ainsi qu’à un plus grand nombre de théâtres, et ce à un prix raisonnable étant donné qu’aujourd’hui, il est réduit à quelques institutions lyriques très riches, tant en Italie qu’à l’étranger.

Ce spectacle est l’expression suprême du talent et de la persévérance, du savoir-faire et de l’expérience, le tout développé sur scène dans un seul et même élan : le rêve de l’homme de voler et d’aller au-delà de toute compréhension.

Pour créer son propre style Emiliano Pellissari s’est inspiré des études préalables du théâtre grec et de la Renaissance ainsi que de sa passion pour les inventions mécaniques fantasques.

Le spectacle présente toute la palette des possibilités techniques du travail d’Emiliano Pellisari.

Il conduit le spectateur dans un monde d’illusions et d’interdits, vers des frontières inconnues où règne la beauté suprême. Une suite incroyable de performances qui défient et bouleversent les lois de la physique.

Le spectacle est composé de treize tableaux qui se succèdent sans recherche de continuité. Il étonne le spectateur et entraîne son esprit aux frontières de la pure abstraction.

LA PRESSE EN PARLE

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La question n’était pas si, mais quand. Il est fatal que le théâtre volant et dansant d’Emiliano Pellisari rencontre tôt ou tard la musique baroque. Les merveilles s’attirent ! Et ses danseurs volent, sans moteur et sans ailes, et parfois ils atterrissent. Ils exécutent des acrobaties : la vocalité baroque est dite acrobatique, lorsqu’elle grimpe en cascade de trilles, dans un précipice roulade dans une masse infinie de voix. Le déroulement du spectacle alterne entre bonheur et mélancolie, joie et douleur, amour perdu et amour victorieux, pathos et frénésie, car – c’est le premier commandement de l’esthétique baroque – la musique, émerveillante, peut exprimer toutes les affections qui traversent l’esprit et le cœur des hommes. Le vol de leurs rêves, dans les airs.

Sandro Cappelletto – Rome 2016

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Surprendre un public moderne et sophistiqué, le transporter avec une telle facilité dans l’illusion, la magie et la possibilité d’un miracle théâtral, est une tâche ardue et Presque impossible. No Gravity Theatre a accompli le miracle.

Valeria Kydryavtseva – Moscou 2019

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LE REVE DE FELLINI

Création 2023

Parler de rêves, c’est comme parler de films, car le cinéma utilise le langage des rêves ; les années peuvent passer en une seconde et vous pouvez sauter d’un endroit à un autre. C’est un langage fait d’images. Et dans le vrai cinéma chaque objet et chaque lumière signifie quelque chose, comme dans un rêve. Federico Fellini

Fellini

Le monde fellinien, célèbre dans le monde entier, a produit des œuvres cinématographiques extraordinaires. Les techniques scéniques d’Emiliano Pellisari combinent les thèmes tragiques et comiques issus de l’œuvre de Fellini et les images oniriques présentes dans ses propres créations.

Lhistoire

Ce spectacle est issu d’un projet du Maestro Fellini: un voyage chamanique dans le monde des morts. Obsédé par la mort et pétri de culture italienne classique, le Maestro a rêvé de faire ce film en s’inspirant du voyage de Dante dans l’au-delà. Il en a parlé dans certaines interviews, en a discuté avec les producteurs. C’était un homme superstitieux: rien n’en est jamais sorti.

Le projet

En 2020, le directeur du Teatro Stabile Biondo de Palerme a chargé Emiliano Pellisari de mettre en scène le dernier scénario de Fellini, jamais achevé et jamais réalisé. Dans cette oeuvre, on peut entrevoir les thèmes fondamentaux de Fellini : la relation entre la vie et la mort, entre la réalité et le rêve, l’érotisme comme dynamique fondamentale entre masculin et féminin, la culture italienne classique, Dante Alighieri en premier lieu et son voyage dans l’au-delà.

Emiliano Pellisari réécrit Le rêve de Fellini à partir de zéro. En 2020, les répétitions commencent avec deux grands acteurs italiens : Graziano Piazza et Viola Graziosi. En 2021, le spectacle fait ses débuts au théâtre de Palerme. Cette première phase où le texte est omniprésent, a permis de créer une série de chorégraphies innovantes, liées par un fil dramaturgique d’une grande intensité…

La deuxième phase du projet consiste en un dépouillement du texte, synthétisant les concepts qui seront exprimés avec une voix off narrative. Le style d’Emiliano Pellisari découle de la conviction que l’art doit avant tout transmettre des émotions et que le jeu intellectuel et verbal est secondaire. Ce n’est qu’après avoir ouvert son cœur que le spectateur se voit proposer une série de signes qui peuvent l’aider à saisir les concepts sur lesquels repose la scène. Une sorte de carte est proposée composée de symboles, d’analogies et de suggestions capables de décrire les côtes déchiquetées de l’imagination du grand maître Fellini.

La clé

La clé du spectacle repose sur une seule intuition: que les morts ne marchent pas, ils sont en apesanteur. Techniquement, cet effet résulte du renvoi par un jeu de miroir sur le plan vertical des acteurs et danseurs allongés sur le sol. Ceux qui voyagent dans le monde des morts sont inexorablement attirés vers la terre, jusqu’à ce qu’elle se couche. Autrement dit, acceptez de mourir. Le personnage principal, voyageant à travers un monde suspendu entre la vie et la mort, rencontrera les protagonistes de sa vie, et ayant accepté le passé, aura suffisamment de légèreté pour s’envoler. Compagnon de ce voyage initiatique dans le monde des morts, Virgile est le psychopompe par excellence.

Cross over

Où les genres se croisent, où prose, danse et musique se mélangent. Les frontières et les distances entre acteurs et danseurs sont abolies. Les acteurs évoluent avec les danseurs, les mimes et les acrobates, dans le même espace, produisant ainsi une image unique et puissante qui met en valeur les costumes clownesques, une chorégraphie extravagante, la poésie du texte et la beauté des musiques de Nino Rota mélangée à la musique classique contemporaine de Mariana/P.

Vidéo

TEASER :

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