Barbe Neige et les sept petits cochons au bois dormant

Les êtres humains, maîtres du monde ? Laura Scozzi a comme un doute : et si les animaux avaient leur mot à dire ? Alors, elle refait l’histoire. Elle se pose aussi des questions : que se passerait-il si la Belle au bois dormant ne se réveillait pas, si Cendrillon ne retrouvait pas sa pantoufle, si Blanche-Neige était noire ?

Alors, elle imagine…Et puis, elle met les pieds dans un plat qui nuit gravement à la santé des filles : l’amour toujours, les princesses blondes aux yeux bleus dont la vie se résume à attendre le prince charmant ? Bobards et compagnie !

Alors, elle invente un plan B et c’est un autre monde…On y croise une abeille qui tue un ours, une fée handicapée de la baguette ou un nain harcelé par sept Blanche-Neige nymphomanes…

Coachés par la chorégraphe italienne, aiguillonnés par les trilles du grand Paganini, nos gentils petits héros se livrent à un jeu de massacre dont les contes de notre enfance sortent groggys.

Une fable subversive et jubilatoire, à la croisée de la danse, du mime et du théâtre, servie par huit danseurs hip-hop.

:: PARIS ::
Du 9 au 31 décembre 2021 au 13ème ART  à Paris
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:: PÉRIODES DE TOURNÉE ::
À partir de janvier 2022
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:: INFOS SPECTACLE ::
Spectacle de danse hip-hop
Tout public à partir de 8 ans
Durée : 1h15 sans entracte
Sur scène : 8 danseurs

• Danseurs* : Dorel Brouzeng Lacoustille, John Degois, François Lamargot, Céline Lefèvre, Sandrine Monar, Karla Pollux, Mélanie Sulmona, Jean-Charles Zambo.
• Chorégraphie et mise en scène : Laura Scozzi.
• Collaboration artistique : Olivier Sferlazza.
• Musique : Niccolo Paganini.
• Lumières : Ludovic Bouaud.
• Costumes : Olivier Bériot.
• Scénographie : Natacha Le Guen de Kerneizon.
• Production : Théâtre de Suresnes Jean Vilar.
• Coproduction : Théâtre de la Ville de Luxembourg et Théâtre im Pfalzbau / Ludwigshagfen.

* sous réserve

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Grimm et Perrault passés au mixeur.
Un spectacle tendrement iconoclaste.
Tout est formidablement fou.

L’Humanité

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Laura Scozzi falsifie les contes. L‘ensemble du spectacle déclenche rapidement le rire. C’est une satire sociale hilarante de bout en bout.

Libération

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Huit danseurs envoient valser les cliches et dynamitent un univers trop lisse.
Ça crie, ça remue, ça pétille.
Et c‘est d’un drôle !

Le Parisien

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Pourquoi rit-on autant devant le Barbe-Neige de Laura Scozzi ? Pour un conte de fées pas piqué des hannetons, comptez sur Laura Scozzi. Cette Italienne fonceuse et drôle a le chic pour croiser les contes d‘hier et les mythologies d’aujourd‘hui afin de métisser les représentations que chacun se fait de la vie et de l’amour. Et c’est plus que formidable !

Télérama Sortir

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Laura Scozzi hache menu les contes enfantins. Très théâtrale, mimée, bruitée et dansée, son écriture incisive et libre file ici une ivresse euphorisante aux contes de fées Danseurs, acteurs, chanteurs, ils abattent un jeu d‘enfer, jonglant entre virtuosité comique et rapidité d’exécution sans oublier de s’amuser.

Le Monde

Conception et mise en scène : Laura Scozzi

« J’ai voulu assassiner le modèle “imposé” de rencontre amoureuse, le culte de la beauté, le bien moralisateur qui propose des exemples de vertus catholiques désuètes et, surtout, le mythe du prince charmant souverain des contes de fées occidentaux destinés aux petites filles.

J’ai voulu poser un regard critique sur les rêves enfantins influencés par des histoires d’amour qui finissent bien, des chevaux blancs, de beaux princes forts et musclés et de sublimes princesses minces, fragiles et de préférence blondes aux yeux bleus. Tant d’influences qui ont conduit, à mon sens, des générations de femmes, tout d’abord à l’identification, ensuite à l’inexorable et interminable attente d’un jour qui ne viendra pas, puis à la confrontation de l’irréalisabilité du rêve et enfin, à la difficulté d’acceptation du compromis face au quotidien de la vie. Difficulté qui, depuis des décennies, nourrit psychanalystes et fabricants d’anxiolytiques et/ou de neuroleptiques.

J’ai voulu prendre le contre-pied de l’histoire d’amour parfaite et raconter des princes et des princesses inaptes au bonheur, emportés par les facteurs extérieurs imprévisibles et incontrôlables de la vie. Ce qui en fait forcément des victimes de contretemps, de sauts d’humeur, d’envies d’actes malveillants, de pensées paillardes, d’impatiences et d’impuissances.

J’ai voulu subvertir les mythes. Disséquer les personnages. Déformer les actions clé. Massacrer l’imagerie de la culture de masse waltdisneyenne. Chaperon Rouge, Cendrillon, Fée Clochette, Blanche Neige, … tous ces V.I.P. du conte populaire ont été un jour engloutis par le monde médiatique qui les a transformés en objets mercantiles. Icônes de la société de consommation, otages de leur propre effigie, comment pouvaient-ils s’émanciper des représentations qui leur ont été affectées? Comment exister autrement, affublés d’un costume si identifiable ?

J’ai voulu titiller d’autres possibles. D’autres routes navigables. Il fallait manipuler les codes, subvertir les références, malaxer les clichés. Il fallait entreprendre, à la manière des ethnologues, une observation minutieuse des stéréotypes de représentation, pour mener ensuite une entreprise de déconstruction. À force d’accumulations, de répétitions, ou d’inversions, les personnages allaient perdre la maîtrise de leurs destinées et leurs actions échapper à l’imagerie de masse. Ainsi libérés du joug des cliché qu’ils incarnaient couramment, les personnages de conte populaire pouvaient maintenant virevolter librement en d’autres lieux et s’emparer du plateau pour nous inviter à consommer l’histoire «consommée» de notre culture «fabuleuse ».

J’ai voulu poursuivre et affiner la recherche d’un spectacle diversifié, non spécialisé et populaire. Privilégier un état d’enfance qui chercherait à épuiser tous les possibles, mais toujours en gardant la dramaturgie en point de départ de toute forme naissante. Jongler constamment entre des formes d’expression hétérogènes, mais compatibles, pour faciliter l’analyse du propos : tous les personnages  jouent ainsi à la marge, aux limites confuses entre danse, mime et théâtre. »

– Laura scozzi

Au 13ÈME ART à Paris, du 9 au 31 décembre 2021

Mise en vente à venir.

Au 13ÈME ART à Paris

Du 9 au 31 décembre 2021

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